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Occupée L'évènement
Le samedi 13 juillet 2012, dans le confortable environnement de La Bastide des Senteurs de Saint-Victor-de-Malcap, à l'initiative de ses enfants, a été célébré le début de la quatre-vingt-onzième année de Rosette.
Étaient présents à ses côtés
(et particulièrement heureux d'y être).
Par ordre d'apparition en ce monde
Renée sa soeur, Maurice son cousin germain, Ivette compagne de Maurice, René son filleul et cousin germain, Jeannette sa nièce et filleule, Eugène compagnon de Jeannette, Josiane compagne de René, Cathy sa fille, Gigi sa nièce, Louis compagnon de Véronique, Alain compagnon de Cathy, Michel compagnon de Gigi, Gilbert son fils, Véronique sa fille, Florence compagne de Gilbert, Olivier son petit-fils, Céline sa petite-fille, Simon son petit-fils.
Au menu
Apéritif maison avec ses deux verrines - Amuse-bouche gourmand
Rondelet de foie gras et écrevisses en harmonie
Filets de rougets sur un lit de pommes de terre safranées, mesclun et basilic
Selle d'agneau rôti à la farigoule et ses croustillous
Assiette de trois fromages - Pré-dessert
Entremet duo de deux chocolats
Lirac blanc 2011 - Lirac rouge 2007 - Champagne
Détails des pages
Diaporamas affiche, par thème et dans un format allégé, 224 des 579 photos qui m'ont été confiées.
Textes contient les textes de chansons évoquées au cours du repas.
Il est bien évident que je m'engage à retirer toute photo qui, pour des raisons esthétiques, personnelles, philosophiques ou religieuses, serait susceptible de contrarier les personnes 'exposées' sans leur accord.
Contact : rene@charaix.com
Ravie Curieusement, il n'existe pas de photo du groupe qui, a chanté, avec autant de talent que de conviction, À notre petite maman sur l'air du Petit vin blanc
Refrain
A notre petite maman
Qui aime faire la fête
Et qui est toute belle
Pour ses quatre-vingt-dix ans,
Ici c'est tout le temps
Un air de grandes vacances
Qui vient donner la cadence,
Elle qui aime s'balader
Et au scrabble jouer
Se r'poser, profiter pleinement.
 
Pendant des années
Elle a cuisiné
Même les jours de fête,
Faut dire qu'ils sont bons
Tous ses gueuletons
Qu'elle mijote en experte,
Le temps passe vite
Et il nous invite
À chanter de suite
Des airs entraînants,
Chantons tous ensemble
Même si nos voix tremblent
Le chant nous rassemble
Dans un même élan.
  Et puis nous voici
Ici réunis
Autour d'un repas de fête,
Avec des cadeaux
On s'est tous faits beaux
Pour te montrer qu'on t'aime,
Le temps passe vite
Et il nous invite
À chanter de suite
Des airs entraînants,
Remplis d'allégresse
Rien ne nous arrête
Chantons à tue-tête
Ce refrain joyeux.
 
Émue Est-il maladroit d'évoquer les absents, malades ou disparus, quand vient le temps des rires et des chansons ?
Je crois, bien au contraire, que parler de ceux qu'on a aimé repousse, temporairement sans doute, la douloureuse acceptation du vide qu'ils ont laissé.
La chanson de Jean c'est Le Tueur Affamé de Francis Lemarque. Il l'interprétait avec un humour décalé qui n'appartenait qu'à lui.
Mon frère André, je n'en ai pas d'autre, m'a confié cet hiver le texte d'une Chanson des frères Charaix imitée de la chanson de Jean dans laquelle il rassemblait ses souvenirs de l'heureux temps des mariages.
La chanson de JeanLa chanson d'André
Sur le coup d'midi et d'mi
Johnny abattit Tony
Sans histoir' Il lui mit dans les boyaux
Douz' ball' de son rigolo
Et au r'voir
La faim tiraillait Johnny
Mais il n'avait pas fini
Son boulot Car avant d'aller manger
L'avait un compt'à régler
Dans l'quartier
Johnny s'en alla plus loin
Il était une heure moins vingt
Dans un coin Il attendit Alfredo
Et lui enfonça dans l'dos
Son couteau
C'gars lui avait fait du tort
Quand ils étaient dans l'Grand Nord
Chercheurs d'or Y s'dit : J'peux aller croûter
Maint'nant son compt'est réglé
Il est mort
Minc'déjà une heure et quart
J'allais oublier l'rancart
A la gare Que m'a filé le gros Dédé
Pour aller exécuter
Une poupée
Qui nous a vendu sal'ment
Au flic qu'était son amant
En avant ! Tant pis pour la boustifaille
Allons buter de la flicaille
C'est l'travail !
A trois heure c'était fini
La poupée était occise
Et Johnny Se dit : Puisque j'suis lancé
J'ai plus qu'à continuer
Sans croquer
J'ai noté dans mon cal'pin
A quatre heure Chaussée d'Antin
Chez Justin Y a un coup fumant à faire
Faut zigouiller un'rombière
Millionnaire
En rentrant dîner chez lui
Johnny eu d'autres ennuis
Sal'jour d'hui La souris qu'il aimait tant
Avait suivi son amant
L'grand Fernand
D'quoi ! fit Johnny en colère
Un typ'comm'ça un gangter
Quelle misère ! J'vais leur payer à chacun
Une redingot'en sapin
Avant d'main
Il la tua un'heure plus tard
Et ça lui donna l'cafard
Mais trop tard Il pleurait Tu m'as fait souffrir
Dans mes bras tu pourras plus r'venir
Te blottir
Mais sa montre marquait dix heures
Y s'dit : J'dois r'prendre mon labeur
De malheur C'est pas c'soir que j'vais bouffer
J'ai encore un type à tuer
Quel métier !
Quel sale métier !
Sur le coup d'une heure et demi
Après la cérémonie
Et l'pastis Victor a dit on s'assied
On va pas toujours rester
À bader
On attaque par les hors d'oeuvres
Radis, saucisson et beurre
C'est bien l'heure Ça donne envie de goûter
Un coup d'rouge de la coopé
Pas coupé
On vient d'servir le lapin
Il l'fallait on avait faim
Donne du vin ! C'est le moment de chanter
Et Marius a préparé
Son couplet
Une histoire bien honnête
D'une poupée qui aim'la trompette
C'est la fête Gérard en oublie d'manger
il lui faut bien répéter
Son Curé
Qui prouve que l'on peut goûter
Le plaisir de bien manger
Sans pécher Sous les yeux intéressés
De M'sieur le maire Charmasson
Mon colon !
Tonton Victor va chanter
En anglais son I love you
Yes he do(es) Pendant ce temps la pintade
De tabl'en tabl'se balade
La veinarde
L'oncle Edouard en se levant
Vid'son verre en coup de vent
C'est prudent Paris c'soir Dieu qu'il fait noir
C'est la soirée d'un fêtard
Dans les bars
Jeannette et Roger fredonnent
En duo Ma p'tite Simonne
C'est mignon(ne)Félix sait depuis longtemps
Qu'il lui faut chanter surement
L'régiment
Grâce à la chanson de Jean
nous retrouvons un instant
Nos parents. Nos chers parents !
Souvenirs Sans avoir la célébrité régionale de Moun Ase Aviè ou de Pastouréletto, ni l'envoûtement familier des litanies de La Sémano
An Pan
Mes Pes
Mano Fano
Menche Penche
Sato Fato
Vendre Cendre
Joou Biou
Mecre Secre
Mar Lard
Lus Fus
Foou
Viro te ma mio
È viro te que ploou
les chansons qui suivent ont été fredonnées au cours du 13 juillet.
Et lorsque la version familiale rectifie sans ménagement le texte officiel, c'est - mutatis mutandis - pour l'adapter aux conditions locales voire l'enrichir de fortes images poétiquement réalistes.
(La Marioun reste très proche du texte du nîmois Bigot)
Le curé du village (*)MariounLa Yoyette (*)
(*) paroles fournies par Rosette
1
Il fut un temps où les curés
Etaient bons vivants et bons diables
Aimant le vin et la gaité
Les femmes et la bonne table
Jamais l'on a vu, jamais l'on ne verra
Aussi modeste et aussi sage
Un si beau cu, un si beau cu
Un si beau curé du village - bis
2
Comme il était bon paroissien
Il était toujours en confesse
Et comme il était bon chrétien
Ne manquait pas de dire sa messe
Et tous les gens qui l'ont connu
Disaient en leur joyeux ramage
Aimer le cu, aimer le cu
Aimer le curé du village - bis
3
Il avait fabriqué un tronc
A la porte du presbytère
Où chacun déposait son sou
Pour soulager bien des misères
Et l'on a vu plus d'une inconnue
Qui mettait le doigt au passage
Dans le trou du cu, dans le trou du cu
Dans le trou du curé du village - bis
4
On se passait de juge de Paix
Dans les procès et les chicanes
On s'en retournait satisfait
D'être tranquille, Oui Madame !
Que l'on soit vainqueur, que l'on soit vaincu
Chacun acceptait sans ambages
L'arrêt du cu, l'arrêt du cu
L'arrêt du curé du village - bis
  5
Mais un beau jour il expira
Et à Dieu il rendit son âme
C'est en grand deuil qu'on l'emporta
Tous les enfants, toutes les femmes
En souvenir de ses vertus
Reviennent en pélerinage
Baiser le cu, baiser le cu
Baiser le curé du village - bis
 
1
En m'embraiant, de matin me pensave
Qu'a passa un tèms, Marioun, que sian pas vièl.
I'a sèissanto an qu'encaro me frisave,
Que de coustat cargave moun capèl.
Tóute lous suèr me metièi en gouguèto,
Avièi vint an, ère dins tout moun jus,
E mi boutel fasien tibla mi guèto...
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
2
Quand lou dimenche, après ma barbo facho,
Avièi carga mi braio de cadis,
Mi soulié blanc garni de bèllo tacho,
Mi debas blu, ma vèsto de drap gris,
Tóute las fiho en passant s'arrestavon,
Mai iéu disièi : Es pas qui que me prus,
E mous iuias toujour t'acoussejavon...
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
3
De toun coustat, tus ères charmantasso,
Tus iuel brihavon mai que mi boutoun,
Aviès de bras, de foutrau de cambasso,
Un estouma moufle coumo un pastoun.
Aro, toun rastelié rèsto en bataio,
Tous dous camban soun se coumo de fus,
E ta babino es frounzido à la paio...
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
4
Aurian dansa descaus sus un rastouble,
Tóute lous suèr venièi t'acoumpagna,
E lous vesin disien : Lou poulit couble !
Quand nous vesien tóute dous enlassa.
Sian fres e gai, sian dre coumo de quiho,
Aro, marchan tout de bistoribus,
E sèn frounzi coumo de passeriho...
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
5
Lou premié cop, Marioun, que te veguère,
Moun estouma se virè d'aut en bas,
De cauto-à-cauto, à la fin m'anouncère,
Tout en gratant mas auriho e moun nas.
Ère timide, alor, coumo uno caio.
En prenènt vanc pèr faire moun cabus,
A toun entour, qu'ai rebala mi braio !
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
6
Un sèr, voulièi te faire uno brassado,
Ou vouliès pas: te tenguère lou bras,
Tus as toujour agu la man levado :
Pèr un poutoun aguère dous moustas.
Acò petè coumo uno girouflado,
Tas cinq anchoio, en souveni de tus,
Vue jour après ma gaouto ero marcado...
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
7
Pièi vengué noste jour de mariage.
De n'i pensa me fai vira las dènt.
Diguère : Voui, blanco coumo un froumage,
Mangèn, beguèn, dansèn, pièi nous coujèn.
Pensavian pas, alor, que la vièiesso
Nous virarié tout dessouto-dessus...
Mounte a passa nostro bello jouinesso ?
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
8
La vièio aussè sa testasso passido,
En aissejant i faguè responso :
Oi, parlen pas pus di bèu jour de la vido,
De n'i pensa, moun estouma me coi.
Lou paure vièl toujour recoumençavo,
Toujour renavo emé soun acènt crus,
Tout en fretant soun nas que degoutavo :
Digo, Marioun, t'en souvènes pas pus ?
1
De bon matin le grand Pierrot se lève - bis -
Met son chapeau sur le côté
Chez la Yoyette s'en est allé
2
Bonjour beau-père et bonjour belle-mère - bis -
Bien le bonjour vous soit donné
Mais la Yoyette où donc qu'elle est ?
3
Eh la Yoyette est allée à la messe - bis -
À la messe à St Denis
Tardera pas à revenir
4
Mais par qui donc l'enverrons nous chercher - bis -
Son cousin Pierre un beau garçon
Fera fort bien la commission
5
Portez ici sur cette table ronde - bis -
Du bon vin blanc du saucisson
Pour régaler ces beaux garçons
6
Je ne suis pas venu ici pour boire - bis -
Ni pour boire ni pour manger
A la Yoyette il faut parler
  7
Mais la Yoyette est encore jeunette - bis -
Prenons la mère en attendant
Que la Yoyette aura vingt ans